Quand est-il trop tard pour changer de vie professionnelle ?
À 50 ans, êtes-vous condamné(e) à vous morfondre à votre poste actuel jusqu’à l’âge de la retraite ? Soufflez un peu - et pas seulement sur vos bougies - car il est encore temps d’envisager une reconversion !
Le monde du travail en France n’est pas tendre. Ce n’est même pas une jungle, mais un univers où le jeunisme fait loi. Quelques chiffres cherchent à enterrer toute envie de changer de vie professionnelle à 50 ans :
Si ces données présentent un tableau bien morose, plus déprimant encore qu’une croyance à combattre, ils cachent cependant une autre réalité : les seniors ont plus d’une corde à leur arc et trouvent de nombreuses manières de rebondir.
Pourquoi vouloir changer de vie professionnelle à 50 ans, me direz-vous ?
Après tout, il suffit de serrer les dents encore 10, non 12, non 15 ans de plus. On est bien allé jusque là, on peut tenir encore un peu, non ?
Si c’est vraiment votre manière de penser, il ne reste plus qu’une chose à dire : quand est-ce que vous partez ?
Parce que devoir subir un métier qui ne vous plaît plus, juste pour la sécurité qu’il apporte, est-ce vraiment une vie ?
Certain(e)s d’entre vous semblent bien y réussir, en isolant d’un côté leur vie professionnelle d’un côté personnel plus épanouissant et plus nourrissant.
Résultat observé dans les entreprises : un grand écart entre la personne que vous êtes profondément et la personne que vous affichez en situation professionnelle, avec à la clé une fatigue psychique souvent méconnue, voire niée par les intéressés.
À 50 ans, de nouvelles opportunités s’ouvrent pourtant à vous. Il y a de fortes chances pour que vos enfants volent de leurs propres ailes et n’aient plus autant besoin de votre soutien financier. Peut-être que votre maison est payée. Les risques liés à une perte de revenus sont donc moindres.
Par ailleurs, vous êtes toujours en forme. Et vous avez une véritable expérience professionnelle sur laquelle vous pouvez capitaliser.
Bref, c’est le bon moment pour aller voir ailleurs. Sauf si vous préférez vous ennuyer encore pendant les quinze ans à venir !
Comme vous avez une certaine expérience de la vie, vous ne foncez vraisemblablement pas tête baissée vers l’inconnu. Prendre des risques ne veut pas dire que vous allez faire n’importe quoi.
Prenez le temps de faire le point avec vous-même et de regarder dans le rétroviseur :
Faites le point sur vos valeurs et vos compétences, autant que sur vos envies :
Avant même de vous renseigner sur les métiers qui pourraient vous intéresser, faites le tour de vos amis et vos relations.
Partagez avec eux de façon ouverte sur vos questionnements, et surtout, SURTOUT ne vous ajoutez pas de barrières psychologiques du type “à 50 ans, c’est trop tard” !
Vous seriez surpris d’entendre ces histoires de cinquantenaires qui ont décroché LE job de leur rêve dans leur dernière partie de carrière.
Une fois de plus, comme souvent, tout est question de méthode, d’ouverture et d’opiniâtreté.
Alors, prêts pour le grand saut ?